vendredi 19 octobre 2012

LE VELO DANS LA PEAU



ANNICK CHAPRON, probablement l'une des plus grandes championnes qu' ai connu le cyclisme français, de Bretagne ou d'ailleurs,  reste après toutes ces années, une référence en la matière, et cela à tous les niveaux. Si ANNICK est une championne, c'est avant tout une femme formidable qui vous parle et qui agit avec son amitié qu'elle place avant toute autre chose.



Née le 10 mars 1949 à PLESSALA ou elle demeure, Annick après une carrière bien remplie, c'est tourné sur le cyclotourisme ou elle occupe les fonctions de secrétaire. Membre actif d'un club  présidé par André RAULT, le Club cyclotourisme du Ninian s'investit dans toute une série annuelle de manifestations, ou le maître mot est : amitié.

Ce club qu'elle a rejoint en 1994 est installé à Plémet dans les Cotes d'Armor compte un peu plus de soixante licenciées et licenciés.

"A quinze ans, j'aurais tellement voulu être un garçon! Mais pourquoi un garçon? Parce que le cyclisme me passionnait, et ce sport, que je jugeais royal, n'appartenait alors qu'au domaine des hommes. J'ignorais encore qu'à l'étranger et même en France, un petit nombre de jeunes filles et femmes se distinguaient sur les fabuleuses machines : les bicyclettes. Je ne savais pas qu'en 1958? à Reims, avait été organisé le premier championnat du Monde de cyclisme féminin remporté par la luxembourgeoise ELSY JACOBS. A cette époque, je n'avais que neuf ans et ce qui se passait en dehors de mon petit univers ne parvenait pas jusqu'à mes jeunes oreilles."

Petite elle suit partout ses deux fréres, préférant être en leur compagnie au lieu de jouer à la poupée, elle préfère cette trottinette que le Père Noël lui apporta en 1959, sans parler du camion rouge de pompiers  avec qui elle jouait durant des heures.

C'est vers l'âge de quinze ans que germa en elle, l'idée de faire du Vélo. A cette époque ANNICK perd son papa, qui malade, quitte ce monde le 9 novembre 1960. Se retrouvant seule avec sa mère, elle l'aide , une fois l'école terminée, aux tâches agricoles. Le soir après les cours, il faut soigner les cochons, aider dans la traite des quatre vaches, les garder sur le bord des routes, tout en lisant ou révisant ses leçons.


Cette merveilleuse aventure que fut sa carrière cycliste est relatée dans le livre "le vélo dans la peau", que je vous invite à lire, car il est à l'image de son auteur, la vie d'une jeune femme qui est d'un calme olympien, tout en enfermant en elle un volcan qui explose à chaque instant, fait d'amour et de tendresse, de courage et de volonté. Volonté de se surpasser pour prouver aux autres, surtout aux siens qu'elle les aime.

Je vous parlerai encore longtemps d'ANNICK, je voulais simplement vous dire que je l'aime, que je suis heureux d'avoir reçu comme cadeau ce livre qu'elle m'adressa, parce que, comme elle je soutenais le cyclisme féminin, finalement qui probablement sans elle ne serait peut être rien.

Toi qui choisit le vélo de route, participant aux épreuves sur piste des vélodromes bretons, je t'imagine montant ces droles d'engins que l'on trouve aujourd'hui, qui n'existaient pas à l'âge ou tu donna tout à ton sport. Sans peine, je te vois piloter les engins qui servent à pratiquer le vélo tout terrain ou le bi cross. Pas de doute tu serais dans ton élément.

Avec le temps, ta passion n'a pas changé, tu es reconnue par les championnes de maintenant comme AUDREY CORDON ou AUDE BIANNIC, sans oublier SOLENE VINSOT ou MARGAUX CADOL. Mais avouons le, ne serais tu pas un peu la maman spirituelle de JULIE BRESSETou de LAETITIA LE CORGUILLE.merci ma chère ANNICK, en tout cas, tu es mon amie. PHILIPPE MORENNES


1 commentaires:

  1. Un bel hommage. Merci Philippe. Mais tu as oublié mes défauts...
    Aussi un joli blog, très moderne.
    Annick

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