vendredi 19 octobre 2012

AMELIE JACQUES : AMOUR DU BMX !


Pour INFOS-VELOS,je suis parti à la rencontre d'une charmante jeune fille de douze ans, passionnée de bi cross et qui déjà fait parti de l'élite de cette discipline. Amélie JACQUES, licenciée au Treport a accepté de répondre à mes questions.

Championne de Normandie, deux fois en pupilles, une en benjamines, elle a vu le titre de 2011, lui échapper de peu (12 points) revenant à l'une de ses principales rivales : Léa LANGLOIS.

Alors que la saison fait une pose, Amélie prépare déjà ses prochains objectifs, qui désormais sont proches.

Voici l'entretien réalisé avec cette jeune championne, que je remercie vivement et à qui je souhaite de connaitre encore beaucoup de victoires!

"Amélie, quelles sont tes principales adversaires que tu vas retrouver dés l'an prochain en minimes? Celles nées en 2000, comme toi, et celles nées en 1999?"

"En Normandie : Léa LANGLOIS ( 1999), Candice LUCAS (1999) et Morgane DELALONDE ( 2000) seront les plus redoutables. Il faudra peut être compter aussi sur Morgane BOISBUNON (2000).
Au niveau national : Je redoute Mathilde BERNARD bien sur la meilleure au Monde pour les 2000, mais aussi Emma JOUTEAU que j'affronterai plus souvent puisqu'elle est dans le même quart Nord Ouest que moi."

Comme je l'ai dis Amélie c'est imposée sur tous les circuits et pistes de sa région. Championne d'exception , j'en suis venu à lui demander son point de vue sur cette carrière qui ne fait qu' elle domine souvent par ces victoires.


"Toutes ces victoires doivent toujours te remotiver pour avancer encore mieux vers tes prochains objectifs, ont elles un impact sur tes grands rendez vous?"

"Oui les victoires m'encouragent, elles me poussent à m'entrainer encore plus, à bien écouter les conseils de mon entraineur. C'est surtout une motivation pour se qualifier pour les grands championnats. Comme cette année où j'ai eu la chance de pouvoir disputer le Championnat d'Europe et le Championnat du Monde."

" Amélie, tu remportes souvent les manches du championnat, acceptes tu le fait d'être seconde ou troisième, en un mot aimes-tu perdre?"

" Non je n'aime pas perdre, quand je me fais battre je suis très déçue de moi et il me faut me laisser tranquille un moment."

Revenant sur ce titre de 2011, qui c'est joué sur finalement douze points, j'ai demandé à Amélie si elle savait ou elle avait perdu ce titre, et comment?

" En 2011, le titre c'est joué entre Léa et Toi pour douze points. Ou penses tu avoir perdu le titre? Que penses tu de cette rivale, un peu plus agèe?

"Je suis tombé lors de la manche de Caen, ensuite j'ai été malade, plusieurs bronchites. J'ai perdu beaucoup de points à ce moment là. En plus un an de différence à cet âge là, c'est beaucoup, surtout par rapport au gabarit. Léa fait une tête de plus que moi et quelques kilos de plus. Il vaut mieux ne pas se frotter de trop prés ( y a des contacts dans le bmx). Mais là, j'ai pas mal grandi et je serai prête pour en découdre la saison prochaine avec elle."

Figure des circuits, Amélie retrouve une adversaire différente des autres. Sa cousine, Mathilde. Je lui ai demandé  son état d'esprit lorsqu'elle doivent s'affronter?

" Parmi tes adversaires, figure une certaine Mathilde JACQUES, ta cousine. L'affrontes tu comme toute adversaire, ou bien cela te pose t-il des problèmes? Dans une finale, si l'une est en de meilleures disposition que l'autre, faites vous alors l'esprit famille, en aidant à la victoire de l'autre?"

"Non c'est une adversaire comme une autre, pour moi, une course est un vrai combat avec un seul objectif celui de gagner. Pas question de faire de cadeau à personne."

"Est-il facile de disputer des finales contre sa cousine, connaissant l'amitié qui vous unit?"

"Avoir sa cousine avec soi sur une compète, c'est bien pour la préparation de la course, pour la reconnaissance de la piste. Cela permet d'échanger, idem pour l'échauffement. Ensuite c'est chacun sa course."

Amélie accepte de me parler de son parcours scolaire, de ces gouts en dehors du bmx, des autres sports qu'elle pourrait essayer.

" Pourrais tu me parler de ton parcours scolaire, en quelle classe es tu? Quelles sont tes matières préférées? Pratiques tu d'autres sports, tout au moins à l'école?"

" Je suis en cinquième, je ne suis pas une "fan" de l'école. Ma matière préférée est bien entendu le sport et les arts plastiques. Je ne fais pas d'autres sports, mais j'aime la course à pieds, courir avec les garçons au collège, pour les battre."


Je ne pouvais quitter Amélie sans lui demander ce que représentait le bmx pour elle, si elle avait des amies dans ce monde sportif?

"Pour toi, c'est quoi le bmx?"

"Le bmx, ce n'est pas juste un loisir, c'est une vie toute entière. Je n'ai qu'une hâte, arriver au mercredi pour aller à l'entrainement. Idem le dimanche pour les compétitions, retrouver ses amis pour de superbes week -end notamment dans  les campings autour de nos caravanes ou campings-cars, quand les courses sont loin. De grands moments et déjà de bons souvenirs!"

Sa meilleure amie ne pratique pas le bmx, elle a cependant de trés bonnes relations avec les filles de ce sport.

L'instant de la quitter, pour revenir à nouveaau dans quelques temps, me pousse à lui demander comment elle en est venue a pratiquer ce sport et comment elle voit son avenir sportif?

"C'est grâce à Mickael DELDYCHE, plusieurs fois champion de France, d'Europe et du Monde. Il était le seul pratiquant au sein du club du Treport. Il a fait découvrir cette discipline à mon père, qui est le président du club. A eux deux,ils ont créé une section bmx et avec le fils de Mickael , Thomas, nous avons été les premiers à nous lancer dans cette aventure en 2005." Amélie n'a à cette époque que cinq ans! " Dans l'avenir, après la troisième j'aimerai pouvoir aller en sports-études et progresser avec le rêve fou des Jeux Olympiques."

Merci à toi Amélie pour ce temps que tu m'a accordé, que de nombreuses victoires arrivent rapidement pour que nous puissions nous retrouver pour en discuter. Merci à tes parents, à ta famille qui se bat pour donner une âme à ce sport que nous aimons tant. PHILIPPE MORENNES


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