samedi 29 septembre 2012

MORGANE LEGER: REFLEXIONS


Dans un premier temps, avec MORGANE, qui a eu la gentillesse de répondre à mon appel, par le biais de cet entretien, nous avions ensemble évoqué la partie sportive de celui-ci. Je vous invite maintenant à la rejoindre dans un second volet, tourné sur ces réflexions.

5) Comment arrives tu à mélanger ta vie professionnelle à celle de la compétition?

Comme je le disais un peu plus haut, les études prennent de plus en plus de temps. J'ai passé mon bac en juin dernier, je l'ai obtenu avec mention très bien et je suis actuellement en école d'ingénieur, à l' INSA de Rouen.

J'ai toujours eu de grandes facilités jusqu'à maintenant à l'école. Ce qui m' a permis de consacrer pas mal de temps personnel au vélo. Mais depuis le lycée, c'est devenu plus compliqué, mon club étant loin de chez moi et loin de l'école. Je continue les compétitions le weekend , parce que que papa et maman me conduisent (ainsi que mes frères,qui font aussi de la compétition depuis dix ans, cela va presque de soi dans la famille), mais je ne m'entraine presque plus. Quand j'y vais une fois par mois c'est bien. C'est d'ailleurs une des résolutions que j'ai prise en cette rentrée 2012. Aller faire du vélo dès que j'en ai l'occasion, parce que évidemment, l'évolution en compétition n'y est plus. Sans entrainement du tout, y a pas de secret (d' ou cette limite imposée à une séance mensuelle). Mais, les études avant le reste.

6) Le BMX, c'est quoi pour toi?

C'est comme une évidence, une passion. J'ai toujours été plongée dedans jusqu'au cou, depuis le ventre de ma maman!

C'est le meilleur moyen d'évasion que je connaisse, le meilleur moyen de se surpasser (je parle pour moi bien sûr). J'ai essayé de m'ouvrir à d'autres sports, mais sans grand succès. Les compétitions de BMX, c'est qu'on attend avec impatience toute la semaine, pour retrouver les copains, les copines, pour essayer de faire mieux que le week-end d'avant. Avec parfois des déceptions à la clé , qui nous servent en général de leçon. Le BMX, c'est un peu une leçon de vie.

C'est aussi des rencontres formidables. Le BMX, tout le monde le dira, c'est une grande famille. Sans doute parce que c'est un sport moins développé que les autres, et aussi parce qu'une fois qu'on commence, c'est difficile d'arrêter. Ainsi on se connait tous depuis des années. Nos meilleurs amis sont souvent nos concurrents les plus directs.

La solidarité, je le répète, est très grande dans le milieu. Plus personnellement, mes meilleurs amis sont des rencontres du BMX. Ils viennent des quatre coins de Normandie, et plus encore, de France, et il n'y a rien de mieux que de se retrouver sur un vélo ensemble, un dimanche de compétition.



7) Quels conseils donnerai tu aux filles qui découvrent le BMX?

D'abord de na pas cataloguer comme ça, comme un "sport de mecs". En plus c'est un très bon moyen de se démarquer!

Surtout, il faut se faire plaisir. On est pas obligé de faire de la compétition pour s'amuser, ça dépendant de chacune. Et si elles sont motivées, alors il faut essayer de se lâcher dès le début. Plus le temps passe, et plus c'est difficile, croyez- en mon expérience!

8) Je sais grâce à Jean Pierre, qui est en train de me filer son virus, que tu t'investis beaucoup pour ton club. Quel rôle, tes fonctions?

En effet, j'essaie de m'investir un maximum pour le club. J'ai passé il y a un an, une formation BF1-BF2 (brevets fédéraux) qui me permettent d'encadrer les jeunes du club de BOLBEC. Le club a toujours encouragé les plus jeunes de mon âge à passer ce genre de diplôme. Ce qui fait que nous sommes beaucoup d'éducateurs, nous nous relayons.

C'est une expérience très enrichissante, de devoir gérer des jeunes de quatre à douze ans, débutants ou déjà expérimentés. Pour les jeunes de 17-18 ans comme moi ça apprend beaucoup de choses. J'essaie de leur apprendre les bases du BMX, tout en essayant qu'ils s'amusent le plus possible. J'essaie également de les accompagner le plus possible sur les compétitions, lors de leurs débuts.

A l'instant de quitter MORGANE, que je remercie pour tout ce qu'elle fait en faveur de ce sport, sans qui  nous manquerions de jeunes filles comme elle, j'ai l'envie prochainement si elle est disponible de la retrouver pour de nouveau évoquer sa grande passion. Merci MORGANE. PHILIPPE MORENNES


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