Membre du gouvernement, porte parole de celui-ci et ministre du droit des femmes, Najat VALLAUD-BELKACEM, se lance dans une grande campagne de promotion du sport féminin français, estime notamment que les instances sportives et les médias, principalement les télévisions doivent accentuer leus efforts.
Dans un entretien au journal l'Equipe, hier jeudi, commence ce papier en parlant de Billie JEAN-KING, qui avait, en 1973, remporté le "match des sexes"contre Bobby RIGGS, qui contestait sans cesse l'intérêt du tennis féminin.
"Je vais faire du sport un outil de changement social!" Najat VALLAUD-BELKACEM estime que la féminisation peut booster le sport. " La présence des femmes dans les instances dirigeantes, les sportives dans les médias et la pratique féminine, sont trop faibles!"
Le sport féminin français est en plein essor (9 pour cent en 1968, contre quarante huit aujourd'hui), malgré des disciplines encore très sexuées, veut de la visibilité. Seul le football, avec les résultats impressionnants des filles de Lyon a fini par trouver grâce aux yeux du petit écran.
Camille AIGLON, handballeuse des bleues, reconnait également le retard du sport féminin. " Nous sommes condamnées à faire des exploits pour avoir une couverture médiatique."Annie COURTADE, présidente du club de volley de Cannes dénonce elle, un machiste ambiant dans les médias et chez les journalistes, dont neuf sur dix sont des hommes. " Quand vous voyez la place qui lui est réservé, le sport féminin est en déshérence.Il faut une parité médiatique."
PHILIPPE MORENNES
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